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Si le stationnement anarchique n’est pas une réalité à Mons, l’opposition estime qu’il faut l’envisager dès maintenant.

Si le vélo reste une alternative intéressante à la voiture, de plus en plus de citoyens optent pour la trottinette électrique, moins encombrante et (en général) moins onéreuse. Si Mons est jusqu’ici épargnée, un phénomène de stationnement anarchique se développe pourtant dans de nombreuses grandes villes du pays. À tel point que des villes comme Namur ou Liège ont pris des mesures pour créer des zones de stationnement obligatoires.

Convaincu que gouverner, c’est prévoir, Florent Dufrane (Mons en Mieux) interpella la majorité PS-Ecolo à ce sujet, ce mardi, au conseil communal.

“Nous sommes conscients que la trottinette électrique n’est pas utilisée par tout le monde et que les pavés peuvent rendre son utilisation plus compliquée mais nous sommes persuadés que c’est aujourd’hui qu’il faut anticiper d’éventuels problèmes liés à leur utilisation toujours plus importante”, explique-t-il.

“Certaines villes sont déjà confrontées à ce problème de stationnement sauvage. Pourquoi Mons fera-t-elle exception ? N’attendons pas et posons nous la question dès aujourd’hui de savoir comment gérer cela, ne nous laissons pas déborder.” Le conseiller communal déposera de ce fait une motion ce mardi afin que le collège “prenne position dans le dossier des trottinettes électriques, évalue la problématique sur son territoire et notamment les bonnes pratiques liées à son utilisation, au stationnement et au respect des règles en vigueur, identifie et délimite des emplacements de stationnement et rende à terme ces zones obligatoires.”