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Lors du dernier conseil communal, Chris Massaki est revenu sur le fonds d’impulsion.

En 2017, la Ville de Mons a pris l’initiative de mettre en place le fonds d’impulsion. Ce fonds a pour but de favoriser l’implantation de nouveaux commerces à Mons en leur octroyant une subvention. Grâce à cette aide, la ville devrait se retrouver avec un redynamisme commerciale et moins de cellules vides. Sur base des nombreux dossiers traités, quel bilan en tirez vous?

En effet, ce fond est en place depuis plus de six ans et pose question au niveau des commerçants sur les critères de sélection. Sur base d’un dossier récapitulatif fourni par la Ville, j’ai pu constater que sur les 126 commerçants repris, environ 65% d’entre eux ont vu leur dossier accepté et nous retrouvons des chiffres similaires pour les commerces qui sont toujours ouverts à l’heure actuelle. Pour les autres commerces, ils sont soit fermés ou n’ont jamais ouverts. Sur base de ce constat, ma question est la suivante: Selon vous, y a-t-il une corrélation entre ces deux phénomènes? Serait-il bon de revoir les critères d’obtention du fonds d’impulsion?

Pour les nombreux dossiers refusés, la ville suggère de travailler avec l’ASBL Gestion Centre-Ville mais il existe également d’autres sociétés capable de guider et conseiller les futurs entrepreneurs dans la présentation des dossiers. Sont-ils actuellement suggérés à tous les candidats lors de la manifestation de leur volonté à déposer un dossier?

De nombreux commerçants pointent du doigt les zones d’action du plan. Selon que le commerçant s’installe d’une rue à l’autre, ce dernier pourrait se retrouver sans la prime loyer et/ou la prime d’installation. Dès lors, comment avez-vous déterminé les zones dites « d’action » et ne pensez-vous pas qu’une révision en fonction du développement cellules commerciales dans notre ville serait envisageable?

Concernant la forme, j’encourage évidemment les activités économiques dans la Ville et les nouveaux commerces mais qu’en est-il des anciens commerces? Nous avons de nombreuses enseignes à Mons qui sont présents depuis de nombreuses années sans avoir pour autant profiter du fonds d’impulsion (mis en place en 2017). Ne serait-il pas plus pertinent de récompenser le commerçant capable de s’installer sur le long terme plutôt que celui qui lance son nouveau commerce? Ce dernier point fait suite à l’effet dégressif du plan qui permet de voir qu’une fois que l’effet du fond s’estompe, certains commerçants n’ont plus été en mesure de rester ouvert.