Pour certains riverains, le sentiment d’insécurité reste trop important. Georges- Louis Bouchez et Guillaume Soupart, conseillers communaux Mons en Mieux, proposent à la zone de police Mons-Quévy de mettre en place des Partenariats Locaux de Prévention (PLP).
Les partenariats locaux de prévention ont été créés en Belgique en 1994 sur base des modèles anglo-saxons. Leur existence est signalée par les fameux panneaux « Les voisins veillent ». Pour Mons en Mieux, cela pourrait être un élément-clef pour améliorer la sécurité à Mons et Quévy.
« Le sentiment d’insécurité reste très élevé dans notre zone de police. » pointe Georges-Louis Bouchez. « Les partenariats locaux de prévention (PLP) ont pour mérite d’améliorer les relations entre forces de l’ordre et citoyens. Il en existe plus de 1.300 en Belgique dont 80% en Flandre. »
Des yeux et des oreilles en plus
« Comme j’ai déjà pu le signaler, plus personne ne connaît son agent de quartier alors qu’ils sont fort sollicités par les riverains » complète Guillaume Soupart. « Cela est dû aux nombreuses missions administratives confiées depuis la réforme des polices. Mais ça pose des problèmes conséquents sur le terrain. »
Le conseiller communal ajoute que « Ces partenariats sont un plus pour les zones de police. Ils leur permettent d’avoir des yeux et des oreilles supplémentaires. Ils sont très utiles pour lutter contre les cambriolages et l’insécurité. »
Selon Mons en Mieux, cela améliorera aussi la perception du travail mené par les agents de police. « Les riverains des quartiers où un PLP est actif comprennent et communiquent mieux avec la police. Ils sont généralement plus satisfaits de son travail et estiment que les PLP ont un impact positif ou neutre sur le sentiment de sécurité. » concluent Georges-Louis Bouchez et Guillaume Soupart.