Ce projet de motion sera développé au conseil communal par François Collette.
Le projet concerne le tronçon entre la place de Flandres et l’impasse de la cense gain.
Le SPW et la ville de Mons de sont accordés pour laisser l’initiative de l’étude de l’aménagement au bureau d’études du TEC.
Le dossier a été mis à l’enquête publique pendant trois semaines (au lieu de 15 jours) entre le 13/12/23 et le 08/01/24. Il a par ailleurs été soumis à l’avis d’initiative de la CCATM de ce mardi 9 janvier.
La philosophie du projet est d’appliquer le principe STOP et donc d’améliorer prioritairement les modes doux, d’améliorer les trottoirs, les pistes cyclables de part et d’autre et bien sûr d’augmenter la performance des transports publics du TEC en créant des « bandes BUS (F17) » interdites aux autres usagers, en réduisant le nombre de bandes utilisables par les voitures personnelles. Le principe est de créer deux bandes bus et deux pistes cyclables ou cyclo-piétonnes bi-directionnelles pour améliorer la circulation des modes doux, pour desservir notamment le campus de l’UCL-HELHA Cela a pour effet, notamment, de réduire le nombre de bandes de circulation réservées aux voitures. Si l’objectif est d’améliorer la fluidité du trafic en espérant le transfert de la mobilité vers les modes doux, il faut le favoriser. Malheureusement, ce n’est pas en engorgeant la circulation automobile qu’on réussira le pari. Il faut penser aux mesures essentielles d’accompagnement que le projet du TEC ne rencontre pas et qui sont :
– L’étude d’un itinéraire alternatif vers l’autoroute à la sortie du bois d’Havré pour les usagers qui viennent de « la Bascule » pour éviter que ces véhicules encombrent inutilement le carrefour Saint-Fiacre. Si l’on veut une voirie qui n’emprunte pas les quartiers résidentiels de l’impasse de la cense gain ni le chemin à Baraques, il faut créer une voirie de transit non loin sur les terrains encore libres existant à l’ouest d du « domaine d’Epinlieu » en bordure EST du site de l’UCL, sur des « terres à lapins » appartenant à l’IDEA .
– L’installation à cet endroit d’un vaste parking « multimodal » et multifonctionnel permettant le délestage des travailleurs et des étudiants automobilistes vers les navettes bus rentrant en ville et accédant à la gare, mais aussi un départ de co-voiturage vers l’autoroute, un « kiss and ride » permettant aux parents de « lâcher leurs enfants » dans une navette urbaine du TEC permettant de rejoindre leur école et serait aussi le point de départ d’une piste cyclable sécurisée conduisant aux écoles ; C’est sur ce site que les navettes du TEC feraient leur manœuvre de demi-tour. Le site a une surface de l’ordre de 20 hectares et une capacité maximale de l’ordre de 2000 voitures et serait donc accessible à la fois depuis la chaussée de Binche et la chaussée du Roeulx, moyennant quelques expropriations limitées à la jonction des deux routes régionales. La capacité initiale du parking serait plus réduite au départ et étendue en fonction de la demande
Tant que ces aménagements ne seraient pas réalisés, et que la fréquence des navettes du TEC ne serait pas augmentée, il faut éviter des aménagements irréversibles. Ainsi, il faudrait éviter de créer une bande bus réservée entre le carrefour Saint-FIACRE et la rue du Trouillon voûté pour éviter la réduction du trafic des VP (voitures personnelles entrant le matin et sortant le soir en réservant pendant les heures de pointe la priorité aux bus sur la voie de droite par une signalisation adéquate. Les bus accèderaient au carrefour saint-Fiacre au débouché de leur bande réservée pendant un temps neutre de quelques secondes avant que la signalisation passe au vert pour les véhicules automobiles venant de la chaussée de Binche. En même temps, pendant la phase de virage à droite au débouché de la chaussée du Roeulx, la circulation des voitures serait interdite sur la voie de droite vers le centre-ville par un feu placé sur un portique à l’entrée du tronçon. De la sorte on pourrait donner la priorité au bus aux heures de pointe sans laisser une bande bus inutilisée la plus grande partie du temps.
Mais en contrepartie, il faudrait maintenir au moins deux bandes entrantes le matin et sortantes le soir utilisables par les VP. Pour ce faire, il faudrait éliminer les contraintes qui empêchent des feux intelligents de régler les flux en fonction du trafic. S’il y a trois bandes réservées aux voitures suite à la création des bandes bus, des feux sur portique en règleraient l’accès de deux bandes VP entrant le matin et deux bazndes VP sortant le soir.. en fonction du trafic. Mais pour cela, il faut supprimer les bandes réservées aux « tourne à gauche » (TaG) de l’avenue St Pierre, de la rue Fariau qui, ainsi, ne serviront plus de by-pass pour éviter les encombrements. De même le tourne à gauche de la voie Vilaine qui serait accessible uniquement aux VP par la contre allée au départ du carrefour Saint-Fiacre Ne seraient maintenues que les bandes de TG (tourne à gauche) au carrefour « Saint-Fiacre » vers la chaussée du Roeulx venant du centre-ville et vers la rue Sainte-Barbe dans l’autre sens. Un tourne à droite resterait possible vers les chaussées transversales et pour l’accès aux contre-allées résidentielles. Si les habitants de ces rues veulent une réduction du transit, ce genre d’aménagement devrait leur convenir mais il faut les consulter à ce sujet… Donc, sur le tronçon « Reine-Astrid », avant de créer des bandes bus qui créeraient une situation irréversible, on pourrait maintenir cinq bandes et placer des feux intelligents avec phase pour bus en bande de droite aux heures de pointe uniquement (bande blanche verticale avec feu rouge pour les VP).
Un autre aménagement corollaire devrait être envisagé par le SPW ; il d’agit de la création d’un rond-point au centre de la place de Flandres, au-dessus de la tremie du Ring pour permettre aux riverains de l’avenue Saint-Pierre et rues adjacentes faire demi-tour pour regagner leur rue à laquelle ils ne pourraient plus accéder en virant à gauche.(les rues seraient toujours accessibles en tournant à droite). Ce giratoire ne supprimerait pas les feux existant à l’entrée de la place pour éviter de créer une priorité « dominante » à certaines heures de la journée. Les phases de ces feux devraient aussi être régulées en fonction du trafic à « Saint-Fiacre ».(Réduction ou suppression de la durée d’attente du Tourne à droite à la sortie du Boulevard Dolez avec ajout d’une flèche directionnelle à droite)
Par ailleurs, il ne paraît pas impératif actuellement de créer une bande BUS réservée en montant la chaussée de Binche entre les carrefours Saint-Fiacre et de la Bascule. Au besoin on pourrait supprimer la noue et le TG vers la rue Léon Save, si la bande BUS s’imposait
En conséquence, pour les motifs évoqués ci-dessus, le groupe Mons en Mieux proposera au conseil communal de voter une motion invitant le collège communal à donner un avis défavorable à la demande de permis d’urbanisme du TEC sur le tronçon de la RN 90 Saint-Fiacre- Place de Flandres tant que les aménagements en amont (By pass et plateforme multimodale) ne seront pas réalisés et d’inviter le demandeur à étudier le placement entretemps de portiques munis de feux « intelligents » réglant la circulation récervée aux bus et la circulation alternée des VP en fonction du besoin du trafic (entrant ou sortant) en supprimant les bandes de TàG et les îlots vers L’avenue Saint-Pierre, la rue Fariau et la voie Vilaine, après consultation des résidents de ces rues et la réalisation par le SPW d’un giratoire au-dessus de la trémie du Ring à la place de Flandres et de la coordination des feux au débouché du Boulevard Dolez avec ceux du carrefour Saint-Fiacre. De même l’utilité de la ,bande BUS montante entre les carrefours Saint-Fiacre et de la Bascule n’est pas démontrée et si elle s’imposait à l’expérience, on devrait conserver 4 bandes VP et supprimer le TàG de la rue Léon Save et la noue centrale
Le Collège communal est de même invité à mettre à l’étude le projet de By pass et plateforme multimodale accessibles par les chaussées de Binche et du Roeulx sur les terrains de l’IDEA situés entre le campus de l’UCL-HELHa et la cité d’Epinlieu et de rechercher un subside pour le financement de ce projet.