5. Les seniors

Constats

Mons en Mieux accorde une importance fondamentale aux enjeux que représentent les seniors. Nous devons prendre soin de nos ainés et leur permettre de vivre dans les meilleures conditions qui soient, en adaptant la politique communale à leurs besoins spécifiques.

Tout d’abord, il faut distinguer trois types de seniors différents : les seniors autonomes, les semi-autonomes et les seniors dépendants.

Chaque type de senior a des besoins spécifiques différents qui nécessitent pour les uns et les autres une adaptation différente et un accompagnement plus ou moins accru. Mons en Mieux souhaite améliorer les conditions de vie de l’ensemble des seniors par le biais de nombreuses mesures bénéfiques à tous.

Il est essentiel de permettre aux seniors qui le souhaitent de rester dans leur logement aussi longtemps que possible, de soutenir leur autonomie et de renforcer les liens intergénérationnels. Il est donc crucial de garantir le bien-être physique et mental des personnes dépendantes en facilitant leur accès aux soins et aux services d’aide à domicile, tels que l’assistance familiale et la livraison de repas à domicile.

Les écoles de l’enseignement qualifiant pourraient être mises en relation avec les maisons de repos pour que des jeunes puissent y effectuer des stages et que les seniors puissent bénéficier d’une attention particulière supplémentaire.

Mons en Mieux souhaite également créer un service citoyen adapté aux seniors, lutter contre la maltraitance faite aux seniors ou encore collaborer avec les mutuelles pour fournir davantage de garde-malades aux seniors dépendants.

Avec Mons en Mieux, les seniors seront à nouveau considérés et traités à leur juste valeur, avec respect et humanité.

Nos propositions

Développer un programme santé, bien-être et sport

En collaboration avec les acteurs publics et privés du secteur, Mons en Mieux souhaite proposer des activités physiques adaptées (yoga, marche, natation) et des services de santé préventifs (bilans médicaux, ateliers nutrition) pour maintenir les seniors en bonne santé et favoriser leur autonomie.

Il faut promouvoir le sport auprès de nos ainés en leur permettant de participer aux différents journées sportives scolaires, de la ville ou des clubs sportifs afin qu’ils puissent eux aussi être impliqués dans les activités sportives. Cela reste très important pour eux qui sont bien souvent oubliés.

Resocialiser les seniors et les réinsérer dans leur quartier et la vie montoise

Afin d’éviter que les seniors ne se retrouvent en condition d’isolement social, Mons en Mieux trouve primordial de maintenir les seniors proches de la vie montoise et de leur offrir une socialisation adaptée.

Pour ce faire, il est utile d’organiser des activités culturelles, des clubs de loisirs, et des événements intergénérationnels pour encourager les seniors à maintenir un lien social et à rester actifs au sein de la communauté.

Le registre des personnes âgées isolées sera complété. Une attention particulière sera portée envers ces personnes par le service compétent du CPAS.

Créer un service citoyen adapté aux seniors

Mons en Mieux souhaite créer un service citoyen au bénéfice des seniors. Ce service serait à la disposition des seniors et offrirait des missions variées. Il permettrait entre autres aux seniors qui en auraient besoin que quelqu’un leur livre leurs courses à domicile.

En outre, le service assurerait un rôle de communication, de relais entre la Ville et les seniors et tiendrait ces derniers informés des activités et animations montoises auxquelles ils pourraient participer. Le service s’occuperait également d’aider dans la gestion administrative des seniors.

Anticiper le vieillissement de la population montoise

Comme partout en Wallonie, la population montoise est vieillissante. Nous devons anticiper ce phénomène en l’intégrant de manière transversale dans l’organisation de notre Ville.

Il faut encourager la construction de nouvelles maisons de repos (MR) et de maisons de repos et de soins (MRS). Aussi, un focus doit être mis pour donner le goût aux jeunes de s’investir dans des filières d’aide aux personnes, notamment âgées.

Créer des collaborations entre les écoles et les maisons de repos

Mons en Mieux souhaite promouvoir une meilleure cohésion sociale intergénérationnelle en faisant collaborer les écoles, notamment de l’enseignement qualifiant, avec les maisons de repos. Les échanges avec les écoles fondamentales seront également encouragés.

Les personnes âgées pourront ainsi rentrer en contact avec des jeunes motivés et bénéficier d’une attention particulière supplémentaire. Pour les jeunes, l’expérience est tout aussi enrichissante et va au-delà de la socialisation intergénérationnelle puisqu’elle offre l’occasion d’organiser des stages dans les maisons de repos, comme par exemple dans le secteur de la coiffure, de l’animation, du secteur paramédical, etc.

Renforcer les collaborations avec l’asbl « 1 toit 2 âges »

L’asbl « 1toit2ages » met en relation des jeunes entre 18 et 25 ans avec des seniors. L’asbl leur propose entre autres des missions sociales mais le but premier de l’asbl est de permettre à des jeunes et à des seniors de partager un logement.

Les bénéfices sont multiples : les personnes âgées disposent d’un logement et d’un jeune motivé à sa disposition pour l’accomplissement de quelques missions ; les jeunes disposent eux aussi d’un logement et de la possibilité de se montrer utile.

En outre, chacun développe une véritable cohésion intergénérationnelle bénéfique à tous et à la société. Mons en Mieux souhaite que l’asbl puisse avoir une antenne à Mons.

Contrôler et lutter contre la maltraitance envers les seniors

Pour contrôler et lutter contre la maltraitance envers les seniors, il est essentiel de renforcer la sensibilisation et la prévention. Cela passe par l’information du grand public, des familles et des professionnels de santé sur les signes de maltraitance, qu’elle soit physique, psychologique ou financière. Des campagnes de sensibilisation doivent être mises en place pour alerter sur les risques et inciter à la vigilance, notamment dans les milieux où les personnes âgées sont les plus vulnérables, comme les maisons de retraite et les services de soins à domicile.

Ensuite, il est crucial d’améliorer les dispositifs de détection et de signalement. Les professionnels de santé, les travailleurs sociaux et même les voisins doivent être formés pour identifier rapidement les signes de maltraitance et savoir comment réagir. Cela implique la création de plateformes de signalement accessibles et anonymes, où les incidents peuvent être rapportés sans crainte de représailles. Le suivi des cas signalés doit être rigoureux, avec des interventions rapides et des enquêtes approfondies pour protéger les victimes.

Enfin, des sanctions doivent être mises en place contre les auteurs de maltraitance, accompagnées de mesures d’accompagnement pour les victimes. Les autorités judiciaires doivent renforcer les peines pour les actes de maltraitance envers les personnes âgées, tandis que des programmes de soutien psychologique et médical doivent être proposés aux victimes pour les aider à surmonter les traumatismes. L’amélioration des conditions de travail du personnel soignant, avec une réduction de la pression et un meilleur encadrement, peut également contribuer à prévenir la maltraitance dans les institutions.

Prévoir des garde-malades pour les seniors dépendants

Mons en Mieux souhaite collaborer avec les mutuelles des seniors dépendants pour permettre de leur prévoir autant que possible des garde-malades à la journée.

Des « boîtes jaunes » pour améliorer la prise en charge en cas d’urgence

La distribution de « boîtes jaunes » aux seniors est une initiative inspirée du Canada. Concrètement, il s’agit d’une boîte à tartines de couleur jaune que les personnes de plus de 65 ans, vivant seules à domicile, placent dans leur réfrigérateur. Cette boîte contient un formulaire que les seniors sont invités à compléter, incluant toutes leurs informations médicales ainsi que, si nécessaire, les noms et coordonnées de leurs spécialistes. Ainsi, en cas d’intervention des services de secours chez la personne et si elle est incapable de fournir ces informations, les intervenants sauront exactement où les trouver.

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