13. Les nouvelles technologies

Constats

Le numérique est incontournable dans notre société actuelle, mais cette évolution technologique n’est pas sans son lot de défis. Par exemple : le wifi urbain est souvent défaillant, ce qui complique l’accès à internet pour de nombreux citoyens. De plus, des initiatives comme Hoplr ne suscitent pas forcément l’engouement attendu de la part des Montoises et Montois.

L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant, mais elle exacerbe également la fracture numérique. Certaines personnes, en particulier les plus âgées, peinent à s’adapter aux nouveaux systèmes technologiques. Cela se voit notamment dans les banques, où les services en ligne prennent le pas sur les guichets physiques, et dans la prise de rendez-vous avec l’administration, où le numérique est devenu la norme. Beaucoup de gens expriment le désir de retourner à l’ancien système, plus accessible pour tous.

Par ailleurs, l’installation de caméras de surveillance dans les espaces publics suscite des débats sur la vie privée et la sécurité. La transition vers une société toujours plus connectée doit donc se faire avec précaution, en veillant à inclure tous les citoyens et à répondre à leurs besoins spécifiques.

Mons en Mieux envisage les technologies comme une opportunité pour développer les services rendus aux citoyens de notre Ville et ses villages. Ces dernières peuvent être un atout pour rendre l’administration communale plus efficace.

Nos propositions

Créer une appli montoise

Mons en Mieux propose la création d’une application mobile de la Ville avec une carte interactive, des raccourcis pour signaler des problèmes aux services, l’intégration d’un chat de village comme Hoplr. Le but est de développer une app qui permette d’accéder aux informations non seulement administratives mais aussi culturelles, sportives, commerciales (boutiques et resto) et touristiques (dont l’emplacement des fresques et musées).

Elle permettrait également de donner plus d’informations sur les travaux ou sur les collectes de déchets (en intégrant les informations de l’app Recycle! de l’Hygea). Des raccourcis vers les services de secours, la police et les pompiers peuvent s’avérer utile.

Dans un second temps et si les possibilités budgétaires, techniques et administratives le permettent, nous pourrions travailler sur l’obtention de récompenses (tickets de cinéma, entrées dans les musées, réduction dans les commerces) pour les faits signalés aux services (dépôts sauvages, dégradations, nids de poule,…).

L’application et le site internet de la Ville devraient contenir un agenda centralisé des activités du territoire qu’elles soient organisées par la Ville ou par notre riche tissu associatif.

Toutes les informations pratiques liées aux écoles montoises devront être disponibles en un seul et unique site : coordonnées des directions, menus, calendrier des manifestations et autres événements scolaires, horaire des garderies…

Utiliser les technologies au service des citoyens

Nous poursuivrons et intensifierons le développement des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Il est utile de réfléchir à une solution pour les bornes en bordure du centre-ville dans différents lieux stratégiques (à proximité du Mons Mémorial Museum, du Lycée Bervoets, du square Roosevelt…). Nous devons aussi encadrer le rechargement afin d’interdire strictement les câbles de connexion sur les trottoirs.

Afin d’intensifier la transparence des informations détenues par la Ville, l’open data permettra de diffuser plus largement aux citoyens et citoyennes désireux les données collectées par les services communaux. Par exemple, la numérisation des archives communales permettra d’enrichir les connaissances de tout un chacun sur le passé de notre cité et pourrait être exploitée de manière plus approfondie au niveau touristique. Nous souhaitons aussi centraliser les informations et les différentes aides pour les personnes dans le besoin.

Dans le but de réduire les dépôts sauvages, nous proposons la mise en place progressive de recyparcs intelligents par l’Hygea. Les citoyens auraient accès en direct à l’affluence ainsi qu’au taux de remplissage des conteneurs de leur recyparc.

Nous devons également nous appuyer sur les nouvelles technologies afin d’améliorer la mobilité et la sécurité routière. Nous proposons donc le recours à des panneaux de signalisation et de vitesse intelligents par exemple sur le ring afin de moduler la vitesse ou aux abords des écoles. L’éclairage intelligent notamment aux abords des passages pour piétons est un atout pour améliorer la sécurité des usagers faibles.

Une administration plus efficace

Tous les agents administratifs seront progressivement formés aux nouvelles technologies, aux nouveaux modes de communication, aux réseaux sociaux et aux enjeux du numérique de façon à être plus familiers et ouverts aux codes de l’e-administration dans une « smart city ».

Nous devrons travailler sur le recours aux logiciels qui exploitent l’intelligence artificielle (IA) afin notamment d’automatiser certaines procédures ce qui permettrait de libérer du temps pour les employés afin d’être en contact avec les citoyens et pour les ouvriers afin qu’ils puissent se concentrer sur l’entretien des routes, la propreté,…

Aider les jeunes et les aînés à utiliser les nouvelles technologies

L’apprentissage aux nouvelles technologies peut se faire à l’école. Les petits Montois doivent être initiés au traitement de texte, à l’utilisation de logiciels, à la programmation et créativité numériques. Une sensibilisation sur les dangers en ligne et le cyberharcèlement devra être intégrée au parcours des jeunes.

En tant qu’autorité publique, nous devons apporter assistance et formation aux personnes âgées pour le numérique. Cela peut se faire via les Espaces Publics Numériques (EPN) de Mons et Jemappes. Il est nécessaire également d’évaluer les besoins des aînés en la matière et d’envisager le développement de nouveaux EPN sur le territoire. Un apprentissage de lutte contre le phishing et les arnaques en ligne pourra se faire via des formations.

Développer l’industrie du jeu vidéo

L’industrie du jeu vidéo en Wallonie, et plus spécifiquement à Mons, est en pleine expansion, stimulée par l’appui des institutions éducatives et des initiatives gouvernementales. Les universités locales offrent des programmes dédiés qui couvrent tous les aspects de la création de jeux, préparant ainsi les étudiants à intégrer ce marché en évolution. Ces formations sont souvent enrichies par des partenariats industriels qui facilitent le networking et l’expérience pratique.

Par ailleurs, Mons attire des start-ups et des studios de développement grâce à des politiques favorables, comme des incitations fiscales et des subventions ciblées. Des événements réguliers liés au jeu vidéo contribuent également à faire de la ville un centre dynamique pour cette industrie, renforçant son rôle dans le secteur des médias numériques en Europe.