11. La santé
Constats
La santé, bien qu’elle soit à la fois une compétence fédérale et dans une moindre mesure une compétence régionale, est une priorité pour nos concitoyens et les Montois.
À l’horizon 2030, un grand hôpital montois réunissant les deux sites historiques Ambroise Paré et Saint-Joseph sera une réalité. Cette fusion, qui a pris le nom d’Helora, est une opportunité pour les Montois. Elle permettra d’unir les capacités hospitalières montoises afin d’être plus efficaces et de déployer une offre de soins complète à destination des patients.
D’autres thématiques comme la lutte contre le tabagisme et la consommation excessive d’alcool, la promotion de l’alimentation saine, et l’accessibilité des PMR dans les infrastructures de santé doivent également constituer des priorités.
Nos propositions
Réduire les délais de prise en charge par les ambulanciers et les services d’urgence
En concertation avec les instances de la Zone de Secours Hainaut Centre et du pôle hospitalier Helora, nous devons réduire les délais de prise en charge par les ambulances et les urgences pour améliorer la qualité des soins et sauver des vies. Cela passe par l’optimisation des infrastructures et des ressources, notamment en augmentant le nombre de véhicules d’urgence disponibles, en améliorant la répartition géographique des postes d’ambulances, et en renforçant la formation du personnel médical d’urgence.
L’introduction de technologies de géolocalisation plus avancées et la coordination efficace des appels d’urgence permettent d’optimiser les trajets et de réduire les temps d’intervention. En parallèle, une gestion plus fluide des urgences à l’hôpital, grâce à une meilleure répartition des patients et des processus accélérés d’admission, contribuera à raccourcir les délais de prise en charge.
Améliorer l’accessibilité des PMR dans et aux abords des hôpitaux
L’accessibilité des PMR dans les hôpitaux doit être une priorité. Profitons des nouvelles constructions hospitalières pour en faire un modèle du genre. À ce titre, la ville de Mons tiendra des réunions avec l’ASBL Helora afin de connaître précisément la politique suivie pour le futur hôpital !
Profitons également de cette occasion pour améliorer l’accessibilité des services d’urgence pour les PMR, ainsi que de tous les services de consultation concernant les hôpitaux généraux et psychiatriques. Les maisons de repos devront également fournir des efforts pour une meilleure accessibilité des PMR.
Améliorer la prévention vis-à-vis des maladies mentales notamment pour les jeunes
Les problèmes de santé mentale ont pris une nouvelle dimension depuis le Covid. Les hôpitaux psychiatriques (dont le Chêne aux Haies) doivent jouer un rôle de prévention et amener toute leur expertise dans le domaine large de la santé mentale.
Des partenariats et des campagnes de prévention entre la ville de Mons et le Chêne aux Haies devront s’établir afin de conscientiser les Montois sur la thématique de la santé mentale. Nous souhaitons en outre encourager l’engagement de plus de psychologues de première ligne à domicile.
Encourager les investissements dans l’intelligence artificielle pour le domaine médical
L’intelligence artificielle (IA) servira notamment à déceler des maladies plus tôt et à trouver de nouveaux traitements. L’IA sera au cœur de la médecine du futur avec les opérations assistées, le suivi des patients à distance, les prothèses intelligentes, ou encore les traitements personnalisés grâce au recoupement de données. Citons à cet égard la médecine prédictive et l’évolution d’une maladie, la chirurgie assistée par un ordinateur, les robots compagnons des personnes âgées ou fragiles, etc.
Le futur hôpital montois devra être à la pointe de l’intelligence artificielle au profit des soins de santé et des patients.
Assurer la transparence des démarches et investissements publics concernant le nouvel hôpital du réseau Helora
L’accessibilité et la transparence des montants publics concernant le futur logipôle et le futur hôpital devront être totales de la part des autorités à destination des citoyens.
Nous entendons par ces montants : les expropriations le long de l’avenue Wilson, la double bretelle d’autoroute à Jemappes ainsi que le montant exact du logipôle et du futur hôpital.
Une échéance claire de la fin des travaux devra également être communiquée et les délais annoncés devront être tenus. La ville de Mons s’engagera à livrer des chiffres clairs des montants engagés par les différentes autorités (Région Wallonne, Ville de Mons, Groupement privé d’hôpitaux, etc.).
Mons en Mieux plaide pour l’installation du futur hôpital et du logipôle sur le site Geothermia. Cela éviterait les expropriations et les coûts qui en résultent, la construction d’une nouvelle bretelle d’autoroute et les problèmes de mobilité sur la N51 (avenue Wilson). En revanche, l’accessibilité en transport en commun devra être assurée pour Geothermia.
Favoriser les hospitalisations à domicile et améliorer l’équipement général dans les hôpitaux
Concernant la politique de santé à proprement parler, Mons en Mieux souhaite favoriser, lorsque la situation le permet, les hospitalisations à domicile, afin que le patient reste un maximum dans un milieu familial.
Mons en Mieux souhaite également une connexion internet de qualité dans les hôpitaux généraux, psychiatriques, maisons de repos et les établissements de santé. Nous l’avons vu durant le covid, un échange vidéo peut mettre du baume au cœur quand les visites physiques sont impossibles.
Sensibiliser les citoyens à la vaccination et encourager la formation aux gestes de premiers secours
Mons en Mieux souhaite également organiser une campagne de sensibilisation pour informer la population concernant l’importance des vaccins, dans le but de contrer les idées reçues et de prévenir les mouvements « antivax ».
En parallèle, nous continuerons à former les agents communaux aux gestes de premiers secours et à encourager ces formations parmi les citoyens. Cela permettra de renforcer la sécurité et la réactivité face aux urgences quotidiennes.
Lutter contre le tabagisme et l’alcoolisme
La lutte contre le tabagisme et la consommation excessive d’alcool demeure une priorité pour Mons en Mieux. Ces comportements sont à l’origine d’une importante morbidité et mortalité, et il est donc crucial de mettre en place des programmes de prévention pour réduire leur consommation.
Ces programmes seront orientés vers la sensibilisation des jeunes et des adultes, en promouvant les alternatives saines et en offrant des soutiens personnalisés pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer ou réduire leur consommation d’alcool.
Promouvoir une alimentation saine pour toutes et tous
La promotion d’une alimentation saine sera l’une des priorités de Mons en Mieux. Cela inclut des initiatives comme les bars à soupe, la distribution de collations saines dans les écoles, l’introduction de repas scolaires équilibrés à base de produits locaux, et la valorisation de ces produits dans les commerces de proximité.
Nous veillerons également à ce que cette priorité soit respectée dans les établissements de santé et les maisons de repos via de nouveaux marchés publics. Ceux-ci mettront en avant les critères d’alimentation saine et locale, garantissant ainsi une meilleure qualité nutritionnelle pour les résidents et les patients.
Collaborer plus activement avec les médecins généralistes du territoire pour coordonner des actions de prévention
Mons en Mieux souhaite renforcer la collaboration avec les médecins généralistes du territoire via des contacts plus organisés avec l’Association des Médecins Généralistes de Mons (AMGM).
Ce partenariat est essentiel pour assurer une meilleure coordination des soins entre les structures primaires et spécialisées, en particulier pour les patients chroniques ou nécessitant un suivi régulier. Une communication fluide entre les généralistes et les hôpitaux permettra d’éviter les redondances, de désengorger les urgences, et d’améliorer la qualité des soins offerts aux Montois.
Promouvoir la santé à l’école
En collaboration avec le Centre intercommunal de santé du cœur du Hainaut (CISCH), Mons en Mieux souhaite promouvoir la santé à l’école, en sensibilisant les élèves dès le plus jeune âge à l’hygiène, à la nutrition, et à l’activité physique.
Des ateliers interactifs permettront d’éduquer les enfants et les adolescents aux bonnes pratiques pour prendre soin de leur corps et de leur esprit, tout en prévenant les comportements à risque comme le tabagisme ou la consommation de substances nocives. Cela inclut également l’organisation de programmes d’éducation physique et l’aménagement d’espaces extérieurs sécurisés pour jouer et faire de l’exercice.
Enfin, l’environnement scolaire doit être sain et sécurisé. Cela implique de fournir des repas équilibrés dans les cantines et d’offrir des services de santé scolaire accessibles aux élèves, notamment via les Centres psycho-médico-sociaux (CPMS), pour une prise en charge rapide des besoins de santé physique et mentale.