2. L’enseignement, la jeunesse & la petite enfance
Enseignement communal
Constats
L’Enseignement est sans nul doute la première des politiques publiques, aucune société ne peut prospérer, se développer et se tourner vers l’avenir sans un enseignement de qualité basé sur l’égalité des chances, le respect du potentiel et des difficultés de chaque élève et la maîtrise des compétences.
L’école est une priorité qui concerne l’avenir. Il est essentiel pour un enfant d’acquérir les savoirs de base que sont lire, écrire et calculer. Dès lors, assurer un enseignement maternel et primaire de qualité constitue une des missions prioritaires du pouvoir communal.
Mons dispose sur son territoire de 32 implantations scolaires pour un nombre de 4.000 élèves présents sur l’entité.
Il faut pousser vers une orientation positive des élèves, vers une école de la reconnaissance de toutes les compétences et de tous les types d’intelligence, de manière à permettre à chaque élève de déployer tous ses potentiels.
L’école doit permettre à chaque enfant, quels que soient son origine socio-culturelle et socio-économique, ses capacités personnelles ou ses besoins spécifiques, de s’épanouir, de se dépasser et de prendre sa place dans la société. Une école de qualité, exigeante, en est la meilleure garante.
Nos propositions
Renforcer les apprentissages de base
L’éducation constitue l’un des piliers essentiels de notre démocratie, sans lequel aucun développement, qu’il soit scientifique, économique, personnel ou culturel, ne peut se réaliser.
C’est au sein de l’école que le principe d’égalité des chances doit prendre vie. Le rôle des enseignants et des éducateurs, en partenariat avec les parents, est crucial pour identifier dès le plus jeune âge les difficultés d’apprentissage et utiliser les ressources scolaires afin de leur apporter des solutions adaptées.
Mons en Mieux milite donc pour que les savoirs de base (lire, écrire, calculer) soient maîtrisés au sortir de la 3e primaire, avec des programmes clairs sur ce qui doit être appris et quand ils doivent être appris (structuration, planification et progressivité des apprentissages), des devoirs et des évaluations régulières ainsi que des remédiations immédiates et personnalisées afin d’éviter l’accumulation des lacunes.
Une attention particulière sera également portée sur l’apprentissage du français et des langues étrangères. Nous soutenons l’invitation aux langues étrangères dès la 3ème maternelle.
Développer l’apprentissage des technologies informatiques
Le virage numérique actuel doit être suivi dans l’enseignement communal, auquel cas nos enfants risquent de prendre un retard irrattrapable.
L’enseignement communal doit apporter des outils aux élèves afin de répondre aux nombreux défis posés par le numérique.
Seulement 36% des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles donnent des cours sur la compréhension et l’exploration d’internet. Pire, seulement 13% des écoles y consacrent des cours spécifiques obligatoires.
Aussi, 23% des enseignants n’ont jamais reçu de formation initiale ou continue au numérique.
Dès le plus jeune âge, Mons en Mieux plaide pour la maîtrise des applications bureautiques ; la compréhension et l’exploration d’internet ; la protection de la vie privée ; la production de contenu ; le codage et la programmation.
L’apprentissage des risques que représentent le numérique pour nos enfants est également un essentiel à nos yeux.
Développer l’apprentissage en extérieur
En Belgique, l’école du dehors reste encore marginale et n’est pas institutionnalisée. Il n’y a pas de pratique généralisée, ni de recommandation particulière de notre fédération d’enseignement fondamental en la matière.
L’enseignement communal devrait dédier certaines parts de son cursus à l’enseignement et l’apprentissage en extérieur (métiers manuels, développement durable et environnement extérieur, exercices de groupe, le développement global (psychologique / cognitif / moteur). Des activités sportives et culturelles hors des murs des écoles seront également encouragées.
Favoriser les échanges avec les écoles flamandes et le projet Erasmus+
Mons en Mieux veut promouvoir les échanges avec les écoles flamandes et renforcer la participation au projet Erasmus+ dès l’enseignement primaire. Cette initiative vise à offrir aux jeunes élèves des expériences d’apprentissage interculturelles et linguistiques, favorisant ainsi une meilleure compréhension entre les communautés de notre pays et un enrichissement personnel dès le plus jeune âge.
Un profil de fonction pour l’enseignement communal
Une réflexion est nécessaire au sujet du système de nomination afin que chaque professeur ait l’assurance d’un traitement équitable et objectif en toute circonstance.
Aucun traitement de faveur ne peut être autorisé au sein du Collège communal.
Instaurer l’apprentissage du néerlandais dès la 3ème maternelle
Nous souhaitons déployer l’apprentissage obligatoire du néerlandais dès la 3ème maternelle.
Deux volets justifient cette volonté : premièrement, dans une région où le chômage est le double de la moyenne wallonne, l’apprentissage du néerlandais par nos enfants les positionnera avec un avantage considérable face au marché de l’emploi.
Deuxièmement, dans une Belgique fédérale, connaître l’autre langue nationale reste très important pour mieux appréhender les nuances et les éléments culturels et littéraires du Nord du Pays.
En outre, certains scientifiques estiment que les jeunes enfants ont de meilleures capacités d’apprentissage des langues, il est donc essentiel de commencer tôt l’apprentissage du néerlandais.
Cela s’inscrit dans la volonté du nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Organiser des évaluations de compétences non-certificatives de langues modernes lors des C.E.B.
Mons en Mieux souhaite mettre en place des évaluations de compétences non certificatives de langues modernes lors des CEB sur le territoire de la ville de Mons.
Aucune évaluation des compétences en langue moderne n’est prévue dans le cadre du Certificat d’études de base après deux années d’apprentissage alors que les langues sont enseignées et obligatoires dès la 5ème primaire.
L’évaluation sera identique pour la trentaine d’implantations scolaires.
Pourquoi une telle proposition ? Parce que les difficultés des élèves francophones en langue étrangère sont liées à l’organisation générale de l’enseignement des langues en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Dans le primaire, les langues modernes (anglais, néerlandais ou allemand) sont seulement enseignées à partir de la cinquième année primaire.
En outre, chaque école ne peut enseigner qu’une langue étrangère parmi un choix de plusieurs langues. Il faut aussi développer un enseignement communal en immersion en néerlandais pour obtenir de meilleurs résultats comme cela se fait actuellement à l’école Robert André à Flénu.
Augmenter les échanges entre l’enseignement ordinaire et l’enseignement spécialisé
Pour les enfants à besoin spécifique, nous privilégions des expériences et des rencontres plus régulières entre l’enseignement ordinaire et spécialisé via des projets communs d’intégration.
Mons en Mieux soutiendra les projets de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permettent à des élèves à besoins spécifiques inscrits dans l’enseignement spécialisé de suivre des cours dans l’enseignement ordinaire, de manière temporaire ou permanente, sans oublier ou négliger le fait que ces élèves ont besoin d’un accompagnement adapté et personnalisé à leurs besoins et que, dans cette configuration, ce n’est pas à l’enseignant de s’adapter.
Développer des compétitions sportives interscolaires
L’apprentissage du sport est essentiel au développement de l’enfant, que ce soit pour sa socialisation ou sa santé. Les écoles encouragent déjà le sport dès le plus jeune âge mais il est possible de faire encore mieux ! Nous souhaitons proposer aux écoliers des 19 communes d’organiser des concours, des compétitions interscolaires, annuellement, dans différents lieux de Mons et ses 19 villages. Ces concours seront aussi organisés dans d’autres domaines comme la culture, les arts, les mathématiques, etc…
Sécuriser les abords des écoles et leur accessibilité
Les bâtiments scolaires doivent être sûrs, entretenus et accueillants. Il faut également soutenir des aménagements favorisant la mobilité douce vers les établissements (zones 30km/h, rues scolaires, présence de gardiens de la paix devant les écoles, aménagements urbains, parkings à vélos, parking de persuasion, etc.).
Nous voulons favoriser la collaboration entre réseaux libres et officiels pour mettre à la disposition du plus grand nombre les infrastructures existantes et diversifier l’offre d’activité.
Établir un cadastre des bâtiments scolaires communaux
Mons en Mieux souhaite établir un cadastre des bâtiments scolaires communaux (économies d’énergie, vétusté, travaux à réaliser) via un ordonnancement objectif des travaux à réaliser.
L’objectif est de réaliser les travaux nécessaires au sein des 32 implantations scolaires, en y ajoutant l’académie de musique.
Les travaux conséquents seront réalisés selon un budget précis afin que chaque implantation scolaire puisse réaliser les travaux nécessaires.
En effet, nous constatons depuis de nombreuses années, que les travaux de nos bâtiments scolaires communaux ne suivent aucune logique en terme de priorisation, un cadastre permettrait de hiérarchiser les travaux indispensables de ceux moins importants.
Ces travaux permettront également d’aménager les infrastructures pour les rendre plus accessibles au personnel et aux enfants à mobilité réduite.
Le pouvoir organisateur et la Ville doivent reconnaître que l’état des sanitaires dans les écoles est un aspect souvent négligé, mais essentiel pour le bien-être des élèves. Mons en Mieux s’engage à assurer la rénovation et l’entretien régulier des installations sanitaires scolaires afin de garantir des conditions d’hygiène et de dignité pour tous.
Instaurer des repas équilibrés dans les implantations scolaires
Mons en Mieux mise sur l’instauration de repas équilibrés dans les implantations scolaires.
Dans le cadre d’un marché public de service et dans le cahier des charges, seront détaillés les critères qualitatifs favorisant les producteurs locaux notamment de fruits et légumes.
Les achats et les marchés groupés sont également à encourager.
L’école pourrait ainsi contribuer à l’apprentissage d’une alimentation équilibrée, via les cantines scolaires, mais aussi par le développement d’activités en classe avec des artisans invités à présenter leurs produits. Il est utile d’apprendre à tous les enfants à tester, pratiquer et déguster les produits de saison.
Le système de repas chauds gratuits devra être revu. À l’heure actuelle, il existe des discriminations entre les petites et petits Montois sur base de leur implantation scolaire. Dans un principe d’équité, seule la situation sociale de l’enfant devrait être un critère de gratuité.
Diminuer le coût du matériel scolaire en ayant recours aux achats groupés
Les achats groupés de fournitures scolaires permettent aux enfants de disposer d’un matériel de qualité à moindre coût, diminuant ainsi le coût du matériel scolaire pour les parents.
Favoriser le travail des associations de parents
Nous voulons favoriser le travail des associations de parents, acteurs essentiels dans la vie associative d’une école.
La commune fournira une aide logistique et assurera un suivi de l’administration pour les projets, les manifestations de chaque implantation.
Encourager la découverte des métiers et des projets citoyens d’entreprenariat au sein des écoles
Mons en Mieux est favorable aux projets citoyens d’entreprenariat et de découverte des métiers au sein de la commune, en raison de leur importance pour le bon fonctionnement de celle-ci.
Les enfants seront invités à rêver leur métier de demain et à pratiquer des activités liées à celui-ci : production de pain au sein d’une boulangerie, réparation de vélos dans un garage, découverte du rôle des services publics et de la fiscalité, du fonctionnement des magasins, de la circulation de la monnaie, visite d’un commissariat, etc.
Il convient aussi d’encourager les écoles à développer des activités d’apprentissage de la vie locale (rencontre des producteurs locaux, gestion d’un petit magasin par les élèves,… ).
Des cours de musique et des chorales dans les écoles
Nous souhaitons des cours supplémentaires de musique dans les écoles pour diminuer les listes d’attente à l’Académie.
La Ville doit engager sur fonds propres et créer de nouvelles classes en rendant possibles des initiations à la musique et des chorales dans les implantations scolaires. Cela permettra de faire entrer ce domaine culturel dans les écoles et de créer des vocations pour des élèves qui pourront développer leur apprentissage par la suite à l’Académie de musique.
Enseignement supérieur
Constats
Mons en Mieux veut positionner Mons comme une ville étudiante de premier plan. Les étudiants sont les habitants montois de demain.
En effet, Mons reste une ville importante pour l’enseignement supérieur, aussi bien vis-à-vis des métiers manuels que des professions intellectuelles. Elle compte plus de six établissements et pas moins d’une quinzaine de campus. Toutes écoles confondues, Mons compte entre 35 000 et 40 000 étudiants. Sur notre territoire, deux universités, l’UMons et l’UCLouvain-Mons, sont présentes.
La Ville a besoin de jeunes diplômés qui s’installent durablement à Mons dans l’optique d’atteindre les 100.000 habitants et de relancer les emplois et la croissance économique avec une population diplômée des hautes écoles et universités montoises.
Nos propositions
Éviter la fuite des étudiants diplômés
Mons en Mieux souhaite éviter la fuite des étudiants après leurs études supérieures à Mons. La population montoise stagne depuis des années, il n’y a donc aucun effet d’école supérieure ou université sur l’accroissement de la population, quoi qu’en dise la majorité. Mons en Mieux souhaite lancer une campagne de sensibilisation auprès des étudiants qui poursuivent leurs études à Mons afin qu’ils restent durablement à Mons après leurs études.
Nous souhaitons disposer d’une étude qualitative et quantitative et déterminer précisément pour quelles raisons les étudiants qui font leurs cursus à Mons ne restent pas forcément après leurs études afin de s’y installer durablement.
Cette étude sera réalisée conjointement avec les universités montoises, les hautes écoles et la Ville de Mons.
Pour ce faire, des services publics et des infrastructures de qualité seront nécessaires afin de rendre notre ville attractive pour tout un chacun.
Encourager la collaboration entre les différentes écoles supérieures de Mons
Mons en Mieux souhaite plus de collaboration entre l’UCLouvain FUCaM Mons, l’UMONS et les écoles supérieures de la ville. La Ville pourrait jouer ce rôle de conciliateur entre les autorités académiques afin qu’elles développent plus de synergies au lieu d’œuvrer pour de nombreux projets, seules dans leur coin. Des synergies en matière de développement de filières d’avenir sont plus que nécessaires.
Préserver la liberté de pensée et la liberté académique dans les écoles supérieures
La politisation extrême de certains cercles étudiants devient inquiétante pour la bonne santé démocratique de nos universités. Celles-ci doivent rester des espaces de libre pensée où toute les expressions restent possibles.
Des collaborations entre la Ville de Mons et les Universités et Hautes écoles montoises seront mises en place afin d’assurer à tous les étudiants et étudiantes la diversité de pensée et la liberté académique pour leurs professeurs.
Solliciter les Universités et les Hautes écoles dans le fonctionnement de la Ville
Mons en Mieux veut également que la Ville sollicite plus souvent l’expertise de nos universités et hautes écoles dans le fonctionnement de la Ville.
Nos Universités et Hautes écoles ont des compétences poussées et sous-exploitées qu’il est nécessaire de valoriser et de solliciter : développement économique, tournant d’une ville digitale, nouvelles méthodes d’organisation de l’espace en aménagement du territoire, …
Les étudiants sont pour Mons en Mieux une préoccupation essentielle et toute notre réflexion vise à améliorer leur cadre de vie et d’études pour leur donner envie de rester à Mons une fois les études terminées.
Créer un lien proactif entre les établissements d’enseignement supérieur et la Ville
Nous voulons enfin un lien proactif plus fort entre les établissements d’enseignement supérieur et la ville, ce qui passe par une compétence échevinale « aux affaires étudiantes » (pas un échevinat supplémentaire) incluant la mission de rendre la ville de Mons plus accueillante et attractive pour les étudiants, d’assurer les conditions d’études optimales, de favoriser une vie étudiante dynamique et responsable et de soutenir les initiatives socio-professionnelles des étudiants notamment par des aides logistiques et financières (via une cellule d’innovations étudiantes) en lien avec les actions des référents entrepreneuriaux présents au sein des établissements d’enseignement supérieur.
Dialoguer avec les cercles et les associations étudiantes
Mons compte parmi ses universités et ses établissements d’enseignement supérieur de très nombreuses étudiantes et étudiants investis dans leur vie estudiantine et dans notre Ville. En collaboration avec les autorités des établissements, la Ville doit plus dialoguer avec les cercles et associations afin d’intégrer les problématiques spécifiques comme l’accessibilité à une salle de fête, la mobilité et la sécurité sur et vers les campus, l’accès au logement,…
Petite enfance & jeunesse
Constats
La législature communale précédente a vu un changement profond, en effet, le CPAS n’est plus compétent pour les 7 crèches de la Ville de Mons (les Ropieurs, le Nid Douillet, la Crèche de Mons, Cité P’tit, Bébé Lune, la Crèche de Jemappes et les P’tits Fours, 273 places au total).
L’Intercommunale Gabrielle Passelecq est désormais en charge de ces crèches avec l’ambition d’une amélioration substantielle du taux d’occupation des crèches et la construction de trois nouvelles crèches (à Mons, Cuesmes et Ghlin) dans les années à venir.
Nos propositions
Renforcer les liens et les collaborations entre les crèches communales et les crèches privées
Au-delà du besoin en crèches de façon constante et croissante, Mons en Mieux souhaite privilégier des liens plus féconds et réguliers entre les crèches communales et privées, via un espace de concertation institutionnalisé.
La Ville devra jouer ce rôle de coordinateur. Mons en Mieux soutiendra enfin, les crèches indépendantes, qui représentent 30% de l’accueil de la petite enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous devrons encourager la formation des demandeurs d’emploi à l’accueil de la petite enfance.
Améliorer l’aménagement des horaires des crèches pour les enfants de travailleurs et travailleuses
Nous sommes attachés à ce que les personnes qui travaillent soient prioritaires au niveau de l’octroi des places en crèches.
Mons en Mieux souhaite aménager plus correctement les heures d’ouverture et de fermeture des crèches ainsi que des structures des accueillantes ONE, en prenant en compte les horaires de travail des parents, tout en veillant au bien-être des travailleurs et des accueillantes.
Encourager le développement des accueillant(e)s d’enfants
Avoir recours plus fréquemment aux accueillantes d’enfants au sein des structures publiques et mettre en place des facilités pour permettre à plus d’accueillant(e)s d’enfants agrées de s’installer à Mons.
Via un contrat conclu avec la Ville, nous voulons financer certains aménagements chez le particulier en vue de l’obtention d’agréments ONE supplémentaires, ceci pour inciter des accueillantes potentielles à franchir le pas.
Organiser et encadrer des services de baby-sitting
Organiser et encadrer, par exemple dans le cadre d’un SEL (Service d’Echanges Locaux), des services de baby-sitting dans les communes en prévoyant notamment une charte liant les baby-sitters et les parents demandeurs.
En plus de permettre la création d’une plateforme simple pour disposer de baby-sitters, cette mesure favorise la création de jobs étudiants ou de flexi-jobs.
Offrir des services d’accueil extrascolaire de qualité
Mons en Mieux souhaite garantir des services de garderie de qualité. Ceux-ci seront gratuits pour les parents travailleurs.
Il est souhaitable que des garderies soient organisées durant les conférences pédagogiques et les congés scolaires.
Des garderies dans certaines écoles pourront être ouvertes selon une répartition géographique avec des horaires variables, très tôt le matin pour les navetteurs ou pour les parents travaillant « à pause » ou exerçant certains métiers spécifiques (infirmiers, technicien(nes)s de surface…).
Intégrer un souci constant pour la problématique du handicap dans la politique communale
Mons en Mieux plaide pour intégrer dans la politique communale un souci constant pour la problématique du handicap notamment vis-à-vis des enfants. Par exemple, combattre la dyslexie chez les enfants par un dépistage plus rapide des troubles d’apprentissage.
Concernant la problématique du handicap chez les plus jeunes, il faudra revoir le fonctionnement interne du Centre Intercommunale de Santé du Coeur du Hainaut et envisager des collaborations avec le réseau hospitalier Helora.
Instaurer un système d’urgence de garde d’accueillantes à domicile
En cas d’urgence et afin d’aider les parents en difficulté, Mons en Mieux souhaite l’instauration d’un système d’urgence et de garde d’accueillantes à domicile qui se rendront chez les enfants âgés de 0 à 3 ans lorsque ceux-ci sont atteints de maladies infantiles ou porteurs d’un handicap sévère.
Développer des synergies avec les clubs sportifs et les lieux culturels
Mons en Mieux souhaite que les petites Montoises et Montois puissent après leur journée à l’école développer d’autres compétences sur le plan sportif et culturel. Les autorités communales doivent mettre en lumière les clubs de sports du territoire et ce, à d’autres occasions que la Journée du Temps Libre.
Parallèlement, le Dynamusée, l’Académie de Musique, les bibliothèques, les musées pourront ouvrir les enfants aux arts, développer leur sens artistique ou leur donner l’envie de lire et écrire dès le plus jeune âge.
Veiller sur nos mouvements de jeunesse et encourager les camps au Domaine des Épioux
Mons en Mieux souhaite s’assurer que les infrastructures existantes soient en bon état et sécurisées. Notre Ville doit aussi s’efforcer d’intensifier le soutien à la création de lieux de campements de qualité pour les mouvements de jeunesse. Cela pourrait se concrétiser par une collaboration renforcée avec les écoles, les clubs sportifs et les agriculteurs, afin de faciliter l’identification et la certification de nouveaux sites de campements pour le bénéfice des enfants et des jeunes participants.
Nous souhaitons encourager la tenue de camps dans le Domaine des Épioux, magnifique site de 1721 hectares. Situé au nord de Lacuisine et à l’ouest de Chiny, il appartient au CPAS de la ville de Mons qui en a hérité en 1887.